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Le Pressoir

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Association PHOTO-GRAPHIQUE


Sous ton aile...(1) DLF

Publié par Le Pressoir sur 2 Mai 2014, 13:28pm

La série Sous ton aile, est un extrait du projet Origines fondé sur l'appartenance à. Toujours en cours de réalisation, différentes phases viennent compléter au fil des années cette étude. Ici réalisée entièrement en sténopé, c'est le volet tradition-religion qui est abordé lors de la procession de la SANCH à Perpignan.

Je remercie tout particulièrement la Confrérie de la SANCH de m'avoir accueillie durant une semaine au sein de leur communauté.

DLF

Sous ton aile_DLF

Sous ton aile_DLF

Sous ton aile...(1) DLF
Sous ton aile...(1) DLF
Sous ton aile...(1) DLF
Sous ton aile...(1) DLF
Sous ton aile...(1) DLF

Origines_Le FEU ©DLF_sténopé (1)

Une rencontre entre le passé et le présent, de lieux foulés, de témoignages recueillis qui forment des tourbillons de pétales qui se posent ou s’envolent au grès du temps, en racontant l’histoire de celui qui est d’ici, ou pas, ou plus.

« Aucune de tes empreintes ne se ressemblent » écrit doucement Emilienne, ces liens qui nous lient à notre histoire, à un territoire, et que la distance, au bras du temps, effiloche patiemment sans jamais pouvoir les rompre, tracent les décors furieusement réels ou calmement artificiels de nos Origines. C’est de cette symphonie de la vie qu’il s’agit ici.

ORIGINES est constituée de deux montages distincts, tous articulés autour d’un fil conducteur tissé à partir du sentiment « d’être de… », et de celui de « se souvenir de… », formant en soi notre « appartenance à… »

Sous ton aile...(1) DLF

Le premier volet présente le travail photographique de DLF, travail entre le regard et la Terre. Récit initiatique, au départ, prélude revisité par la photographie, qui naît en Bretagne, se penche au creux de la Catalogne, et s’achève, pour cette fois-ci, à la lisière de la forêt languedocienne.

Pour esquisser ce passage d’un territoire à l’autre, c’est symboliquement les 4 préceptes fondamentaux à l’origine de la création du Monde qu’elle a choisis. Air et Eau portent ainsi la couleur de ses origines, puis à l’allure d’un pied devant l’autre, elle brode avec le Feu et la Terre, ceux qui l’ont accueillie, où elle s’est assoupie l’espace d’un instant, ou pour plus longtemps maintenant.

Ainsi défini, l’essentiel de ses pas foulés sur ce mélange de terres, d’histoires et de traditions va être retracé.

Derrière le rideau, quelques mots, en phase avec l’image, illustrent ces propos qui défilent et guident le visiteur sans jamais forcer son regard, vers ce sanctuaire intérieur.

Le second montage s’articule autour de 2 structures métalliques de YU. Elles viennent appuyer et compléter le cadre photographique posé par DLF. Elles insufflent le souvenir par l’objet, le souvenir de cette terre évoquée.

1) Le culte de nos racines, de nos Origines, est formulé, tout d’abord, au travers un arbre totémique. On y vient déposer à ses pieds des offrandes pour perdurer ce qui nous a fait, ou y accrocher, à chacune de ses branches, les fruits de nos souvenirs. Ici, l’objet banal du quotidien de chacun (alimentaire, musical, visuel…), au départ sans âme, prend tout son sens avec l’éloignement, de la terre ou du temps…L’irréel matérialisé par l’objet, temps suspendu qui gravite dans la sphère du fétichisme.

2) Au départ c’est sans bruit, que l’olfactif, le tactile, le sensoriel, ou le visuel, bref, l’éveil des sens, nous rappelle à leur manière que…il y a longtemps,…. nous nous souvenons… d’une voix, de cette odeur, du goût du temps, du parfum si précieux de cette madeleine trempée dans un peu de thé… Une madeleine, oui bien sûr, le temps de la madeleine de Proust qui souffle, mais pas tout à fait prête à être manger, pour le coup, c’est au plafond, sous forme de mobile, « à la Calder » qu’elle se balance calmement, en berçant le visiteur « à la recherche du temps perdu ».

En histoire parallèle, mais qui tourne en boucle, comme un écho aux premiers plis de cette carte de voyage, un mannequin marin assis, la tête basse, raccommode comme on remaille un filet, les chemins, les sentiers, les raccourcis d’auteurs un jour croisés. Cette fois-ci, c’est des scénarii au format ethnologique dont il s’agit ici. Une marche en équilibre sur un fil tendu où l’heure s’enfuit, devant nos vies qui défilent. Chacun raconte à sa façon, avec ses mots, son histoire, le fond du miroir….

Terminus, tout le monde descend…

Sous ton aile...(1) DLF
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